L’absence de découverte archéologique sur la commune et le manque d’information sur l’origine de son nom rendent obscure l’histoire ancienne de Brette-les- Pins. Tout au plus les historiens locaux s’accordent-ils sur la date de la naissance de la paroisse (fin XIème siècle début XIIème siècle) correspondant à la construction de la nef de l’église et sur la priorité de l’installation féodale sur l’organisation religieuse. Deux seigneuries ont en effet marqué l’histoire de Brette- les-Pins : la seigneurie de tutelle assurée par la terre du « Haut Bois » dont le château prit en 1827 l’aspect architectural qu’on lui connaît aujourd’hui (dans la propriété boisée du Lycée agricole), et la seigneurie installée au château du Coudereau dont les bâtiments les plus anciens datent du XVIIème.
Si les témoignages historiques sur Brette-les-Pins sont peu nombreux, certains sites, tels que l’église ou le lavoir sont des lieux chargés d’histoire qui viennent nous éclairer sur un passé parfois lointain et mystérieux. Suite à la "Grande guerre" un monument aux morts fût érigé dans notre commune.
Bien entendu, notre village s’est développé, a connu des évolutions, des innovations techniques (n’oublions pas que le tramway est passé par chez nous !) et c’est désormais aux brettois d’aujourd’hui de se tourner vers l’avenir et, qui sait, de marquer l’histoire.
NB : De nombreuses informations proviennent de l'ouvrage " Brette et ses alentours, histoire de ses origines jusqu'à nos jours " de Raoul Mainette que nous remercions.
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Le temps a passé et beaucoup de choses ont changé. Voyez plutôt......
La place de la mairie et de l'église
En 1910, la place est dominée par le clocher de l'église. Depuis 2008, la mairie s'est agrandie, les pompiers sont partis et l'ancienne caserne est devenu un local pour le personnel technique communal.
La mairie
Le carrefour rue des glycines / rue des écureuils
En direction de Saint Mars d'Outillé
En 1930, le carrefour est moins large et la première maison à droite bénéficie d'un petit jardin.En 2013, les maisons sont les mêmes et les façades se sont éclaircies.
Le château du Coudereau
Le château du Coudereau en 1906 .......... et en 2012.
La salle polyvalente.
En 1975, ce qui allait devenir la salle polyvalente était un manège à Rouillon.Depuis1984, ce manège s'est installé sur notre commune et est devenu notre salle polyvalente.
L'entrée du bourg en venant du Mans
En 1926, Brette les Pins aussi avait sa ligne droite... Actuellement, le rond point a entrainé une légère courbe et un parking de covoiturage a vu le jour.
L'entrée du bourg côté Parigné l'Evêque
Avant ....... et après ...
Le presbytère
Peu d'habitations dans les années 30 en face du presbytère.En 2014, le mur d'enceinte sert de support à une véranda mais la bâtisse n'a pas changé.
Début du XXème siècle, nous sommes en 1901, la rue principale est bien animée.
En 1903, dans la rue principale, l'épicerie actuelle est un tabac devant lequel il fait bon s'asseoir.
En 1905, alors que l'on s'attroupe et que l'on s'attable devant le tabac, la circulation s'établit mais il n'est pas nécessaire encore de prévoir de la ralentir !
En 1909, les cyclistes sont rois et les perrons des maisons empiètent très largement sur les trottoirs.
En 1930, on se gare facilement et le pompiste n'est pas débordé.
En 1950, le centre bourg dispose d'une épicerie, d'une boulangerie, d'un hôtel et le monument aux morts que l'on aperçoit au loin sert de rond point.
En 1980, les véhicules stationnent et circulent dans la rue des glycines. La boulangerie et la boucherie attirent les clients.
En 2013, après presque un an de travaux, la rue des Glycines présente des passages surélevés, des trottoirs aux normes, des lampadaires avec des leds lumineux toute la nuit et un peu plus de panneaux pour réglementer la circulation.
Dans toutes les communes de France, un monument aux morts fut élévé en mémoire des morts de la "Grande guerre".
Brette-les-Pins ne fit pas exception et , dès le 13 Septembre 1920, le Conseil municipal décidait de dresser cet édifice sur la place de la mairie , créée en la circonstance par la suppression du jardin et du mur dont elle était dotée sur sa façade sud.Une souscription publique fut même lancée pour compléter le budget prévu à cet effet.
Mais, en définitive, le monument sera installé en bordure de la place juste dans l'axe de la rue des Glycines et bien en dehors des limites du jardin primitivement retenues. Il constituait ainsi un rond-point pour la manoeuvre des automobiles... Il resta là pendant plus de 50 ans !
Devenant un obstacle à l'usage public de la place, il fut transféré en mars 1980 (non sans opposition de certains anciens combattants) au milieu du square des Roses, dans un cadre de fleurs et de verdure.
C’est à partir de la fin du XIXe siècle que la municipalité a réservé un terrain pour accueillir un lavoir public. Situé à l’une des entrées du village (actuellement rue des Genêts d'Or), ce lieu était autrefois l’un des plus fréquentés par les brettoises. Aujourd’hui, il n’a plus guère d’utilité et ne constitue plus qu’une réserve d’eau contre les incendies. Rénové en partie en 2002, iI reste cependant un endroit chargé d’histoire, au milieu d’un cadre particulièrement agréable.
En 1952, les habitants des Métairies et de la Hallerie se sont entraidés pour construire un autre lavoir (celui de la Hallerie) qui fonctionnait encore en 2003. Il a depuis été démolli.